Les Spectacles
Les spectacles

SPOUN

Spoun est un clown aux multiples talents : magicien, jongleur, musicien, papa d’une marionnette et d’un petit lapin, chanteur d’opéra, maître dans l’art des bulles de savon, devin, maître de cérémonie, chef des acrobates en culottes courtes, professeur émérite de La Grande École de Danse, il est également titulaire du permis de monocycle, et parle couramment le Gromolo.

Ce spectacle, créé à partir de numéros de cirque et de magie laisse une grande part à la participation des enfants qui deviennent acteurs, mais aussi un peu auteurs puisqu’ils peuvent interférer sur son déroulement, choisir un numéro plutôt qu’un autre, venir sur scène pour interpréter un personnage...

Note d’intention :

Entre l’apprentissage scolaire, les activités périscolaires, l’éducation... il semblerait que toute communication ne se fait que dans un sens : de l’adulte à l’enfant. Mais ou est donc le lien ? Et quelle est la place accordée à l’imprévu, l’improbable, l’aléatoire qui existe dans toute communication ? Quelle est la place accordée à l’enfant ? À son ressenti, sa subjectivité, ses désirs, son expression ?

L’artiste cherche avant tout à rester à l’écoute de son public afin de garder le lien pendant le spectacle. Le spectacle devient ainsi une rencontre entre les enfants et l’artiste, qui joue sa partition sans craindre de la modifier en cours de route, afin de rester vrai, pertinent, et en lien avec ce qui se passe dans le moment présent. C’est là l’essence même du clown. Il est composé d’une suite de numéros de cirque, de magie, de chansons. Interchangeables, ils laissent une grande place à l’improvisation, la fantaisie et le sens de l’à-propos. Les termes de « spectacle vivant » prennent ici tout leur sens.

JOHNNY CARSHER

Spectacle gentiment déjanté, pour tout public.

Cirque, Théâtre, Magie.

Johnny Carsher, c’est ce héros caché dans l’âme des enfants. Magicien, acrobate, jongleur, musicien, bonimenteur, il s’empare du public comme on pille une banque, et l’entraine avec lui dans son univers de western et de cirque à l’ancienne. Johnny Carsher, ou l’histoire véritable de la première femme-shérif des Etats-Unis d’Amérique racontée par son petit fils. C’est drôle, tonique, respectueux, sensible et vivifiant.

...Le plus important, pour l’instant... Ah, oui, et penser également à parier deux cent mille dollars avec un enfant avant la fin du spectacle, pour partir en voyage de noces avec la dame. Dire un truc gentil au monsieur, là. Repérer si il y a un maire dans la salle. Pour gagner du temps, pour le plaisir de partager, et comme par inadvertance, raconter la plus fabuleuse histoire de western qui ait jamais existé. Rire de la vie, faire le cirque, mine de rien, « scotcher » tout le monde avec des numéros particulièrement réussis. Tenir en haleine et honorer ses promesses jusqu’à la touche finale, on a sa fierté. Ne pas oublier de téléphoner à mémé.

J’imagine « Johnny Carsher » comme une provocation non violente et joyeuse, portée par l’autodérision et l’imaginaire. Les numéros sont autant de prétexte, d’ alibis : Ils tiennent le public en haleine et honorent la promesses artistique ; mais l’enjeu est de défendre un personnage, une mise en scène, de provoquer le rire et l’émotion, et que la magie de la Rencontre ait lieu.

Familial, humoristique et convivial !

L’ARTISTE : DAVID DEROSAIS

Après quelques années de voyages en Europe, Asie et Australie ou j’ai occupé divers emplois, je me suis formé aux Arts du cirque, au clown et au théâtre , et j’ai enseigné à l’école du cirque de Rennes de 1994 à 1998. Une formation de formateur au Centre National des Arts du Cirque, des aventures variées au sein de compagnies rennaises, un collectif artistique, des festivals, des formations de plus en plus ciblées... Je crée en 1999 mon premier spectacle : « Berlingo » (Cirque-conte) au sein de la compagnie « La loupiote ». Johnny Carsher voit le jour en 2001. Il s’agit au départ d’un spectacle de rue destiné à être tourné deux ou trois ans au plus, mais le personnage à la peau dure, et certaines ambitions. Je crois le délaisser en 2004 pour me consacre à d’autres spectacles : j’intègre des compagnies de théâtre et de théâtre forum, et continue de me former à l’art clownesque (Vincent Rouche, Lory Leshin, Ami Attab, Alain Gautré), ainsi qu’à la magie. En 2005, Johnny Carsher me tape gentiment sur l’épaule, et j’en reprends pour quatre ans. Une première mise en scène, quelques tournées, le spectacle évolue. Une version est crée pour la salle, le texte revisité, et enfin, une ultime mise en scène est assurée par Jean-Luc Placé en novembre 2009.


 
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